Un spin-off d’Ipergay: après la PrEP pour le VIH, la PEP pour d’autres IST?
Le professeur J.-M. Molina a présenté les premiers résultats de prophylaxie à la doxycycline, contre la syphilis, le gonocoque et les Chlamydia.
Le professeur J.-M. Molina a présenté les premiers résultats de prophylaxie à la doxycycline, contre la syphilis, le gonocoque et les Chlamydia.
Dans une session ironiquement baptisée «Strangers in the night» consacrée aux infections sexuellement transmissibles (IST), Matthew Golden, de l’Université de Washington (Seattle, USA), a fait le point sur l’évolution de l’épidémiologie de la syphilis aux USA, en particulier dans un contexte d’augmentation du recours à la prophylaxie pré-exposition (PrEP).
En 2015, le nombre d’infections sexuellement transmissibles (IST) telles que les syphilis précoces, les infections à gonocoque et les LGV rectales continue d’augmenter. Cette progression est particulièrement marquée chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH).
Selon une étude française, contracter une syphilis provoquerait une augmentation de la charge virale, y compris chez les personnes séropositives chez qui elle était contrôlée à moins de 500 copies/mL. Le nombre de CD4 chute également après chaque épisode syphilitique, si on le compare à celui des hommes non infectés par la syphilis.
Une nouvelle analyse statistique des CDC américains (Centers for Disease Control and Prevention) confirme l’impact disproportionné du VIH/sida et de la syphilis sur les hommes gays et bisexuels.