Pour Cécile Bébéar, qui coordonne le Centre national de référence des infections sexuellement transmissibles (IST) bactériennes depuis le Centre hospitalier universitaire de Bordeaux, un des points forts de la Conférence de Vancouver a été la session sur les vaccins (S 12). Didier Jayle a recueilli ses propos pour Vih.org.
Du 14 au 17 juillet 2019, une des plus grandes conférences mondiales sur les infections sexuellement transmissibles (IST), «STI & HIV 2019 WORLD CONGRESS», se tenait à Vancouver. Au programme de la conférence intitulée cette année The Evolving Landscape of STI and HIV Elimination («Le paysage changeant des IST et de l’élimination du VIH»), la crainte du développement des résistances aux antibiotiques, les taux de nouvelles infections depuis 2010 et l’impact de la Prep. Le Pr Didier Jayle était le correspondant de Vih.org sur place.
Le professeur J.-M. Molina a présenté les premiers résultats de prophylaxie à la doxycycline, contre la syphilis, le gonocoque et les Chlamydia.
En 2015, le nombre d’infections sexuellement transmissibles (IST) telles que les syphilis précoces, les infections à gonocoque et les LGV rectales continue d’augmenter. Cette progression est particulièrement marquée chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH).
Dans un rapport d’orientation (pdf, 1Mo), la Haute Autorité de Santé (HAS) propose deux scénarios pour un dépistage ciblé de l’infection à Neisseria gonorrhoeae : le premier dans les populations présentant des facteurs de risque, le second chez les personnes s’adressant à des structures de dépistage.