L’épidémiologie, autre victime collatérale du Covid-19 : Contrairement aux années précédentes à cette date, les chiffres de l’épidémie de VIH/sida en France pour l’année 2019 ne sont pas encore connus à cause d’une sous-déclaration inédite. Santé publique France a néanmoins communiqué des tendances concernant le VIH et les IST bactériennes.
En 2018, pour la première fois depuis des années, la tendance est à la baisse en ce qui concerne le nombre de nouvelles contaminations, grâce au dépistage, au traitement comme prévention (Tasp) et à la diffusion de la PrEP chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes. Ces chiffres, encourageants, ne doivent cependant pas faire oublier les disparités régionales, mais aussi populationnelles, face au VIH.
L’organisation mondiale de la santé a défini en 2014 un cadre mondial d’élimination des hépatites virales B et C. L’application de ce cadre peut permettre de parvenir à l’élimination du virus de l’hépatite C d’ici 2025. Point d’étape de la situation française.
Les chiffres des nouvelles contaminations pour l’année 2017 viennent d’être rendus publics par Santé publique France. Contrairement à de nombreux pays occidentaux, ils ne sont pas encourageants: Aucune baisse du nombre de découvertes de séropositivité n’est à célébrer. Comment expliquer cette spécificité française, à l’heure de la Prep?
Très attendus, les derniers chiffres du VIH produits par les équipes de Santé publique France et présentés officiellement aux Journées Thématiques 2019 de la SFLS, ne seront pas encore cette année une bonne surprise. En 2017, environ 6 400 personnes ont découvert leur séropositivité. Un chiffre stable depuis plusieurs années.