Les personnes originaires d’Afrique subsaharienne en France face au VIH/sida

Les populations originaires d’Afrique subsaharienne vivant en France constituent l’un des «groupes à risque» construit par l’épidémiologie du VIH/sida. La catégorie épidémiologique du «groupe à risque», si elle permet d’identifier des populations cibles et ainsi d’orienter les campagnes de prévention, suppose implicitement l’existence et l’homogénéité de ce groupe social. En outre, s’agissant de personnes migrantes, le rejet d’un culturalisme —qui a notamment contribué à distinguer un «modèle africain de sexualité»— au profit de problématiques plus larges intégrant les conditions de vie, n’ont pas facilité la nécessaire prise en compte de la sexualité.

Recherches contemporaines sur la sexualité au temps du VIH/sida

La seconde Journée scientifique 2010 du réseau des jeunes chercheurs en sciences sociales et VIH/sida avait pour thème «Recherches contemporaines sur la sexualité au temps du VIH/sida». Pierre Bonny (Rennes 2), Gabriel Girard (Cermes3 – EHESS) et Elise Marsicano (Paris XI, Inserm) étaient chargés de la coordination.

Le dépistage à l’IAC 2010

Le dépistage du VIH a pris une place importante lors du congrès de l’IAC 2010 à Vienne en faisant l’objet de plus 700 communications, orales ou sous forme de posters. Dans nombre de communications, que ce soit dans les stratégies de passage à l’échelle pour l’accès au traitement ou dans les modélisations sur l’impact des stratégies «Test and Treat» , l’accessibilité et le recours au dépistage sont présentés comme des variables cruciales.