Entre septembre 2024 et le 30 avril 2025, environ 12 000 personnes ont reçu une primo-vaccination et 9 000 une 3e ou 4e dose. Le niveau insuffisant de rappels amène Santé publique France à rappeler au renforcement des messages d’information.
Il n’aura pas échappé à certains d’entre nous combien il est difficile, pour cette année 2025, de s’y retrouver dans certaines recommandations vaccinales et les processus de diffusion des recommandations et campagnes des autorités de santé. Tant on y perçoit parfois de l’incohérence qui entraine inévitablement une certaine dose d’incompréhension.
Infobésité, désinformation, mésinformation, fake news, infodémie, etc., l’information relative à la santé est particulièrement touchée au travers des réseaux sociaux où la vérité scientifique ne suffit plus à convaincre. En résultent un affaiblissement de la parole scientifique et une fragmentation de la santé publique. Comment, dès lors, faire face pour transmettre des messages et atteindre les citoyens? C’est la question à laquelle ont tenté de répondre les intervenants du point presse organisé le 30 octobre par Yazdan Yazdanpanah, directeur de l’ANRS-MIE, agence qui s’est dotée d’un groupe de travail «infodémie».
Dans son intervention lors de la session d’ouverture de la XXe conférence scientifique de l’EACS de Paris, Michel Kazatchkine, conseiller spécial du bureau de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Europe, a appelé la communauté VIH internationale à continuer à aller de l’avant face à l’épreuve que représentent les baisses de financement des états et les attaques contre la science et le multilatéralisme.
La conférence scientifique de l’European AIDS clinical society (EACS) s’est tenue à Paris du 15 au 18 octobre 2025 et a réuni plus de 3 000 participants dans la capitale, dans un contexte international difficile pour une lutte contre le VIH/sida très impactée par les retraits américains.