Pourquoi j’ai voulu relancer les communautés thérapeutiques
J’ai toujours été convaincu de la nécessité d’offrir la palette thérapeutique la plus large possible aux usagers demandeurs de soins.
J’ai toujours été convaincu de la nécessité d’offrir la palette thérapeutique la plus large possible aux usagers demandeurs de soins.
Dans de nombreux domaines, la recherche sur le virus Ébola a fait des avancées majeures au fil des différentes épidémies qui se sont succédé depuis 2014, avec une fréquence encore jamais observée. Éric Delaporte (Université et CHU de Montpellier, unité Recherches Translationnelles sur le VIH et les Maladies Infectieuses) raconte.
Après trois années de disette présentielle en tant que réunion entièrement virtuelle —constat partagé dans l’avion—, on n’en peut plus de la 2D et de la copie d’écran! On veut du vivace, de l’échange, du physique même distancié, même masqué (FFP2 exigé au congrés + pass vaccinal), on veut le conférencier non-US citizen qui ne comprend pas la question, on attend l’activiste de toutes les CROI avec sa question vécue et pointue, et Christine Katlama qui remet la France au centre dans une question sans fin.
Pour les militants de la politique de réduction des risques (RdR) Nicole Maestracci, membre du Conseil constitutionnel décédée le 7 avril dernier, restera à jamais l’autrice du «Savoir plus, risquer moins», une campagne qui vulgarise un slogan révolutionnaire: «il n’y a pas de société sans drogues». Pourtant, cette magistrate attachée au rôle symbolique de la loi, fut aussi à l’origine de l’émergence d’un pouvoir médical hégémonique popularisé sous le nom d’addictologie. Au-delà de la profonde humanité qui caractérise son souvenir, sa disparition nous amène à réfléchir sur la remarquable imperméabilité française à toute modification du cadre répressif en matière de drogues.
En Polynésie française, une forte préoccupation est apparue ces dernières années à propos de la consommation de méthamphétamine, importée des États-Unis sous forme de cristaux, et nommée «ice». À partir d’une enquête de terrain menée entre 2019 et 2021, Alice Simon et Alice Valiergue expliquent comment cette drogue s’est imposée sur le marché polynésien malgré son prix très élevé, et comment ce problème social s’est —tardivement— transformé en problème public.