Une autre perspective sur le chemsex est-elle possible ?

Élargir la focale sur le phénomène du chemsex, tel est l’objectif de cet article confié à Soel Real Molina et Gabriel Girard, chercheurs sur les questions de santé LGBTI+. Ce regard des sciences sociales permet d’envisager la diversité des défis associés au chemsex, pour élargir l’éventail des réponses possibles, individuelles, communautaires comme institutionnelles.

Chemsex : de la nécessité d’adapter les réponses

Anglicisme issu de la fusion des mots chemicals (produits chimiques) et sex, le chemsex désigne la consommation de substances psychoactives en contexte de sexualité. Le terme s’est vulgarisé dans la communauté gay à partir de la fin des années 2000 au Royaume-Uni notamment et aux États-Unis, et prend son essor en France vers 2010. Est accolée à l’émergence du chemsex une pratique, minoritaire mais sanitairement impliquante, le slam ou l’injection de produits dans ce même contexte sexuel. Tour d’horizon non exhaustif des données historiques et scientifiques existantes et des questions de recherche en suspens.

Les immunodéprimés à l’épreuve du Covid version Omicron 2024

À l’approche des Jeux olympiques d’été de 2024, quid du Covid-19, de ses variants et des thérapeutiques ou molécules en prévention en cours de développement ? Focus sur les anticorps monoclonaux utilisés en pré-exposition notamment chez les personnes immunodéprimées et les innovations thérapeutiques qu’ils apportent.

Couverture préventive: une prévention plus efficace grâce à la PrEP, mais la non protection ne recule pas

Grâce aux données des 4 études ERAS, on connaît un nouvel indicateur pertinent dans la réponse face au VIH chez les homos et bisexuels: le taux de couverture préventive, qui représente le nombre de personnes ayant recours à une solution de protection efficace lors de pratiques pouvant permettre la transmission du VIH. Problème : Si l’usage de la PrEP progresse et compense la baisse de l’usage du préservatif, le taux global, lui, n’a pas augmenté depuis 2017.