Le 22 juillet, l’essai français de PrEP intermittente a présenté les résultats de la phase pilote d’accompagnement, lors de la Conférence de Melbourne. En exclusivité pour Seronet, le Professeur Jean-Michel Molina (Hôpital Saint-Louis, Paris), responsable scientifique de l’essai ANRS-Ipergay, revient sur les premiers enseignements de cette étude qui présage de l’arrivée d’un nouvel outil de prévention chez les gays. Une interview publiée initialement sur Séronet.
Des résultats préliminaires de l’étude ANRS Ipergay de prévention pré-exposition chez les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes mettent en évidence une très bonne observance au traitement. Le concept de traitement préventif «à la demande», pris à l’occasion des rapports sexuels se révèle ainsi bien accepté. Ces données sont présentées en communication orale à la 20e conférence internationale sur le sida organisée par l’International Aids Society à Melbourne (Australie) du 20 au 25 juillet 2014.
Bien que le risque de transmission à son partenaire hétérosexuel(le) d’une personne suivant un traitement anti-VIH entièrement suppressif soit peut-être nul, il se peut qu’on ne puisse jamais le prouver, ont dit récemment des chercheurs français.
Les COREVIH Nord, Ouest et Île-de-France ont organisé une réunion entièrement consacrée à la problématique des travailleur-se-s du sexe vis-à-vis des offres à venir et des recherches en prophylaxie pré-exposition (Prep), avec un focus notamment sur les personnes trans.
En France, les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) restent exclus de façon permanente du don du sang en raison de leur risque plus élevé d’être infecté par le VIH , une exclusion que certains estiment discriminatoire et dépassée.