A l’occasion des journées thématiques de la SFLS et du SPILF consacrées aux IST, à la PrEP et à la santé sexuelle, les épidémiologistes de Santé Publique France (SPF) ont présenté des chiffres provisoires concernant l’activité de dépistage du VIH et des IST. Celle-ci reste fragilisée par le covid et insuffisants pour faire baisser le nombre de personnes non-diagnostiquées.
Alerte initiale en janvier 2020, description clinique de la maladie dans le courant du même mois et mise à disposition de la séquence du virus quelques semaines plus tard seulement… la qualité de la recherche scientifique et de l’échange d’informations a permis aux connaissances médicales de prendre un formidable départ lors de l’apparition du SARS-CoV-2 (NDR : après, cela s’est vite gâté !).
Comme tous les ans, Santé publique France présente, à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le sida, les derniers chiffres de l’épidémie de VIH en France. Certains avaient déjà été présentés en septembre 2021, et tous dessinent un inquiétant tableau : celui de l’impact délétère, probablement à long terme, de l’épidémie de Covid-19 et des confinements sur la réponse face au VIH/sida.
Les derniers chiffres du VIH en 2020 présentés par Santé publique France confirment ce que l’on sait depuis quelques mois maintenant : la crise du Covid-19 a gravement handicapé le dépistage du VIH en France, tout en fragilisant aussi encore plus le circuit de remontée de ces informations.
L’épidémiologie, autre victime collatérale du Covid-19 : Contrairement aux années précédentes à cette date, les chiffres de l’épidémie de VIH/sida en France pour l’année 2019 ne sont pas encore connus à cause d’une sous-déclaration inédite. Santé publique France a néanmoins communiqué des tendances concernant le VIH et les IST bactériennes.