Journée mondiale de lutte contre le sida 2025

La Journée mondiale de lutte contre le VIH/sida du 1er décembre 2025 survient dans un moment de crise majeure qui met en péril l’objectif mondial d’élimination en 2030, surtout dans sa composante «zéro contamination». Le rapport annuel de l’Onusida s’intitule cette année «Sida, crise et pouvoir de transformation». On ne saurait plus à propos. En 2024, 40,8 millions de personnes vivent avec le VIH dans le monde, on recense 1,3 million de nouvelles infections et 9,2 millions de personnes n’ont toujours pas eu accès au traitement en dépit des progrès manifestes portés essentiellement par le PEPFAR et le Fonds Mondial de lutte contre le VIH mais aussi la tuberculose et la malaria.

Épidémiologie du VIH et des IST en France en 2024: stabilité pour le VIH, forte augmentation des IST

On lira avec intérêt, cette année encore, la somme toujours plus complète des données publiées par Santé publique France en amont de la journée mondiale du sida, données qui portent sur le dépistage, les paramètres épidémiologiques du VIH et les données de dépistage et de diagnostic des IST les plus fréquentes.

Rougeole au Canada : une situation épidémiologique sans précédent et des causes identifiables

La rougeole connaît au Canada une dynamique épidémiologique exceptionnelle, largement inédite depuis l’élimination du virus dans le pays en 1998. Le Rapport hebdomadaire de surveillance de la rougeole et de la rubéole de l’Agence de la santé publique du Canada, couvrant la semaine épidémiologique 45 (2–8 novembre 2025) et mis à jour le 17 novembre, dresse un tableau préoccupant d’une recrudescence majeure commencée en 2024. Les données permettent de mieux comprendre l’évolution de la transmission, les profils des personnes touchées et les dynamiques interprovinciales.

Épidémie d’Ebola au Kasaï (RDC): une souche inchangée depuis 1976

Une équipe internationale de virologues vient de mener des travaux qui pourraient redéfinir quarante ans de recherches sur le virus Ebola (EBOV). Selon leurs travaux, le virus responsable des fièvres hémorragiques africaines serait capable d’entrer dans une phase de latence prolongée, aussi bien chez l’humain que dans son réservoir animal. Cette hypothèse remet profondément en question la chronologie évolutive du virus et la manière dont il se maintient entre les épidémies.