La perturbation des services sanitaires à cause de la crise du COVID-19, autant dans l’accès au traitement qu’en prévention, pourrait entraîner des centaines de milliers de décès supplémentaires dus au VIH, si des efforts spécifiques, en particulier financiers, ne sont pas mis en place.
Le succès d’une thérapie ARV, qui se traduit par une charge virale indétectable, un bénéfice clinique maximal et un risque négligeable de transmission sexuelle du VIH, est tributaire de hauts niveaux d’observance.
Le diagnostic du VIH n’est que la première étape du parcours de soin des personnes infectées. Idéalement, un diagnostic doit être suivi rapidement d’une évaluation de l’éligibilité au traitement (principalement une mesure des CD4), puis d’une initiation du traitement ARV ou d’une ré-évaluation régulière de l’éligibilité. Dans les faits, la continuité à cette étape cruciale de la cascade est loin d’être optimale.
Avec une documentation scientifique indiscutable des bénéfices individuels et collectifs du traitement antirétroviral (ARV), son utilisation universelle a suscité des espoirs sans précédents de contrôle de l’épidémie. Particulièrement en Afrique subsaharienne qui concentre toujours 70% des nouvelles infections mondiales au VIH.
Le dernier quatre pages de Questions de santé publique (pdf, 446Ko) est consacré à la circoncision et à sa place dans la prévention de la transmission sexuelle du VIH chez les hommes en Afrique subsaharienne.