La Journée mondiale de lutte contre le VIH/sida du 1er décembre 2025 survient dans un moment de crise majeure qui met en péril l’objectif mondial d’élimination en 2030, surtout dans sa composante «zéro contamination». Le rapport annuel de l’Onusida s’intitule cette année «Sida, crise et pouvoir de transformation». On ne saurait plus à propos. En 2024, 40,8 millions de personnes vivent avec le VIH dans le monde, on recense 1,3 million de nouvelles infections et 9,2 millions de personnes n’ont toujours pas eu accès au traitement en dépit des progrès manifestes portés essentiellement par le PEPFAR et le Fonds Mondial de lutte contre le VIH mais aussi la tuberculose et la malaria.
Le 26e congrès de la Société française de lutte contre le sida (SFLS) s’ouvre ce mercredi 26 novembre 2025 à Montpellier, à la veille de la Journée mondiale de lutte contre le sida du 1er décembre. Entre avancées scientifiques et inquiétudes financières, les acteurs de la prévention tirent la sonnette d’alarme.
«Vers Paris sans sida» publie «Battant·es», une feuille de route pour l’objectif, si proche mais si fragile, d’un monde sans sida. Si des progrès considérables ont été réalisés à Paris et en Seine-Saint-Denis comme dans de nombreuses régions, avec une cascade des 3×95 presque atteinte, l’épidémie persiste et se transforme, révélant des inégalités sociales et sanitaires tenaces pour les populations clés.
On lira avec intérêt, cette année encore, la somme toujours plus complète des données publiées par Santé publique France en amont de la journée mondiale du sida, données qui portent sur le dépistage, les paramètres épidémiologiques du VIH et les données de dépistage et de diagnostic des IST les plus fréquentes.
La rougeole connaît au Canada une dynamique épidémiologique exceptionnelle, largement inédite depuis l’élimination du virus dans le pays en 1998. Le Rapport hebdomadaire de surveillance de la rougeole et de la rubéole de l’Agence de la santé publique du Canada, couvrant la semaine épidémiologique 45 (2–8 novembre 2025) et mis à jour le 17 novembre, dresse un tableau préoccupant d’une recrudescence majeure commencée en 2024. Les données permettent de mieux comprendre l’évolution de la transmission, les profils des personnes touchées et les dynamiques interprovinciales.