Aujourd’hui, l’épidémie de VIH/sida, concentrée, est entretenue en France par les personnes vivant avec le VIH et qui l’ignorent. Impossible de penser faire baisser le nombre de contaminations sans réussir à augmenter l’efficacité du dépistage.
L’agence nationale de santé publique, Santé publique France, produit habituellement chaque année des données actualisées sur l’infection par le VIH et les infections sexuellement transmissibles (IST) bactériennes en France. Pas cette année notamment à cause de la modification récente du recueil des données (e-DO), et de l’attente de la mesure de l’impact de la Prep sur les nouveaux diagnostics chez les hommes homosexuels et bisexuels..
Si les données épidémiologiques 2017 sur l’épidémie de VIH ne sont malheureusement pas encore toutes disponibles, l’étude des caractéristiques des personnes ayant découvert leur séropositivité au VIH entre janvier 2017 et septembre 2018 nous permet de mieux comprendre les raisons de la persistance de l’épidémie en France.
Le congrès de l’AASLD (American Association for the Study of Liver Diseases), l’équivalent de la CROI pour les maladies du foie qui a été dominé durant des années par les hépatites, est toujours une surprise, une gourmandise intellectuelle pour un infectiologue comme moi.
Le nombre d’infections récentes par le VIH chez les hommes homosexuels et bisexuels en Nouvelle-Galles du Sud, l’état le plus peuplé d’Australie, a diminué de près d’un tiers grâce à la prophylaxie pré-exposition, la Prep.