Les plus jeunes face au VIH : nouvelles données épidémiologiques
L’édition du BEH publiée à l’occasion de la Journée mondiale du sida consacre plusieurs articles à des informations et des analyses inédites concernant les jeunes de moins de 25 ans.
L’édition du BEH publiée à l’occasion de la Journée mondiale du sida consacre plusieurs articles à des informations et des analyses inédites concernant les jeunes de moins de 25 ans.
«Vers Paris sans sida» publie «Battant·es», une feuille de route pour l’objectif, si proche mais si fragile, d’un monde sans sida. Si des progrès considérables ont été réalisés à Paris et en Seine-Saint-Denis comme dans de nombreuses régions, avec une cascade des 3×95 presque atteinte, l’épidémie persiste et se transforme, révélant des inégalités sociales et sanitaires tenaces pour les populations clés.
On lira avec intérêt, cette année encore, la somme toujours plus complète des données publiées par Santé publique France en amont de la journée mondiale du sida, données qui portent sur le dépistage, les paramètres épidémiologiques du VIH et les données de dépistage et de diagnostic des IST les plus fréquentes.
Face à la recrudescence des virus Oropouche (OROV), de la fièvre de la Vallée du Rift (RVFV) et du Dabie bandavirus (DBV), une équipe américaine vient de démontrer qu’un analogue nucléosidique, la 4′-fluorouridine (4′-FlU), est capable de stopper ces infections, y compris à un stade avancé, chez la souris. Publiés en octobre 2025 dans mBio (American Society for Microbiology), les travaux menés par Brian Gowen et Jonna Westover (Utah State University), confirment le potentiel de cet antiviral à large spectre, déjà testé contre le Sars-CoV-2 ou le virus de Lassa.
L’étude IMPAACT menée dans des pays aux ressources limitées étudiait la faisabilité du dépistage à la naissance et l’initiation d’un traitement antirétroviral très précoce afin d’obtenir une rémission sans traitement antirétroviral.