La recherche de nouvelles formulations de prophylaxie pré-exposition (PrEP) pour prévenir l’infection par le VIH a franchi une étape de plus avec les résultats très encourageants des essais PURPOSE I et II avec le lénacapavir injectable deux fois par an. Ces avancées indiscutables soulèvent de nouveaux espoirs dans un contexte où la PrEP orale, malgré son efficacité prouvée, n’atteint pas les objectifs espérés, mais aussi de nombreuses questions, en particulier celle de son accessibilité.
Lors de la journée scientifique dédiée au Covid long, organisée par l’ANRS-MIE le 14 octobre 2024, Dominique Salmon a présenté un panorama des essais cliniques en cours en lien avec le syndrome post-Covid, encore non concluants.
En amont du 1ᵉʳ décembre, journée mondiale de lutte contre le sida, Santé publique France a communiqué, comme chaque année, les principaux chiffres concernant le VIH et les IST dans le pays. Des données importantes, qui soulignent de vraies avancées, mais qui nous permettent aussi de mieux comprendre pourquoi l’épidémie perdure en France et qui dessinent les réponses, politiques et sanitaires, à apporter pour espérer l’endiguer.
Au moment où de nouvelles propositions de PrEP injectable arrivent dans l’éventail des moyens préventifs, auréolées de la perspective de pallier l’inobservance et de gagner de nouvelles populations, l’étude de l’arrêt de la PrEP orale parmi les PrEPeurs de 3 grands centres français, des hôpitaux Tenon et Bichat à Paris et du Centre hospitalier de Tourcoing, apporte un regard inédit en France sur la PrEP dans la vraie vie.
La maladie à virus Oropouche (MVO) est une arbovirose causée par le virus Oropouche (OROV). Détectée pour la première fois en 1955 à Trinité-et-Tobago dans les Caraïbes, près de la rivière Oropouche, la maladie est transmise à l’homme par des insectes infectés.