Il n’aura pas échappé à certains d’entre nous combien il est difficile, pour cette année 2025, de s’y retrouver dans certaines recommandations vaccinales et les processus de diffusion des recommandations et campagnes des autorités de santé. Tant on y perçoit parfois de l’incohérence qui entraine inévitablement une certaine dose d’incompréhension.
L’adoption et la persistance de la PrEP sont sous-optimales chez certaines populations touchées de manière disproportionnée par le VIH. PURPOSE 5 vise à donner la priorité à l’inclusion de ces populations touchées, qui ont été historiquement sous-représentées dans les essais cliniques sur la PrEP.
Cet exercice complexe apporte des indicateurs radicalement nouveaux qui vont permettre aux acteurs et aux autorités de santé publique de mesurer ce qu’ils réussissent et ce vers quoi ils peuvent maintenant s’orienter pour continuer à infléchir le cours de l’épidémie.
Chez les PVVIH en surpoids ou obèses, traitées par une combinaison associant un inhibiteur d’intégrase (INI) à du ténofovir alafénamide (TAF), un changement d’INI vers la doravirine (DOR), avec ou sans remplacement simultané du TAF par le ténofovir disoproxil fumarate (TDF), n’avait pas permis de réduire significativement le poids corporel après 48 semaines dans l’étude ACTG A5391. Le travail présenté ici porte sur les modifications du bilan métabolique et de composition corporelle dans cette même étude.
La conférence scientifique de l’European AIDS clinical society (EACS) s’est tenue à Paris du 15 au 18 octobre 2025 et a réuni plus de 3 000 participants dans la capitale, dans un contexte international difficile pour une lutte contre le VIH/sida très impactée par les retraits américains.