L’utilisation de la bactérie intracellulaire Wolbachia est l’une des formes de lutte biologique utilisée contre certains virus comme la dengue. Elle est naturellement présente chez certains insectes et empêche les arbovirus de se multiplier dans l’organisme des moustiques. Contrairement à Ae. albopictus, Ae. aegypti, principal vecteur des arboviroses, est naturellement dépourvu de la bactérie Wolbachia. La transfection de wMelPop issus de la mouche drosophile chez Ae. aegypti conduit à une diminution des densités de populations par une stérilité produite lors de l’accouplement d’une femelle et d’un mâle infectés par des souches de Wolbachia différentes, la diminution de la compétence vectorielle pour différents arbovirus et la réduction de la durée de vie du moustique.
On lira avec intérêt, cette année encore, la somme toujours plus complète des données publiées par Santé publique France en amont de la journée mondiale du sida, données qui portent sur le dépistage, les paramètres épidémiologiques du VIH et les données de dépistage et de diagnostic des IST les plus fréquentes.
Une équipe internationale de virologues vient de mener des travaux qui pourraient redéfinir quarante ans de recherches sur le virus Ebola (EBOV). Selon leurs travaux, le virus responsable des fièvres hémorragiques africaines serait capable d’entrer dans une phase de latence prolongée, aussi bien chez l’humain que dans son réservoir animal. Cette hypothèse remet profondément en question la chronologie évolutive du virus et la manière dont il se maintient entre les épidémies.
Une équipe internationale vient de concevoir un candidat vaccin vivant contre le virus du Nil occidental (ou West Nile Virus – WNV) en modifiant son génome pour le rendre facilement détectable par les défenses antivirales naturelles. Une approche innovante qui pourrait transformer la conception des vaccins contre les flavivirus, de la dengue à Zika.
Une étude, basée sur des observations cliniques solides, montre que la vaccination à ARNm contre le Covid-19 peut renforcer la réponse immunitaire antitumorale et améliorer la survie chez les patients atteints de cancer et traités par immunothérapie.