On lira avec intérêt, cette année encore, la somme toujours plus complète des données publiées par Santé publique France en amont de la journée mondiale du sida, données qui portent sur le dépistage, les paramètres épidémiologiques du VIH et les données de dépistage et de diagnostic des IST les plus fréquentes.
L’étude multicentrique randomisée et menée en ouvert ANRS 174 DOXYVAC a démontré une réduction significative de l’incidence des infections à chlamydia et de la syphilis, ainsi qu’une réduction moindre de l’incidence des infections à gonocoque chez les participants randomisés dans le groupe DoxyPEP.
La conférence scientifique de l’European AIDS clinical society (EACS) s’est tenue à Paris du 15 au 18 octobre 2025 et a réuni plus de 3 000 participants dans la capitale, dans un contexte international difficile pour une lutte contre le VIH/sida très impactée par les retraits américains.
Les infections à Chlamydia trachomatis restent en 2025 les IST bactériennes les plus fréquentes en France. Largement asymptomatiques, elles sont pourtant responsables de complications parfois sévères. Pour renforcer l’efficacité du traitement et limiter les risques de réinfection ou de résistances, la Haute Autorité de santé (HAS) actualise ses recommandations. Tour d’horizon.
Pathogène discret mais problématique, Mycoplasma genitalium pose des problèmes majeurs de résistance aux antibiotiques. Face à cette montée des résistances et à l’arsenal thérapeutique limité, la Haute Autorité de Santé (HAS) a publié en avril 2025 une révision complète de ses recommandations de prise en charge curative. Focus sur les principales évolutions à connaître.