La recherche malade du Covid

La médecine et le soin ont été les stars incontestées de la crise sanitaire : les médecins de tous genres ont occupé un temps d’antenne impressionnant, sensibilisant les Français aux notions de coronavirus, de tests PCR ou sanguins, d’orage cytokinique, de RO, d’essai en double aveugle contre placebo, etc. Les Français ont cru devenir des experts ès maladies infectieuses, avant de plonger dans une grande perplexité quand ils ont découvert qu’un fait donné comme sûr ou probable un jour, devenait caduque quelques jours après. À titre d’exemple : les enfants auraient été plus contaminants que les autres, l’hydroxychloroquine serait efficace en traitement préventif, la nicotine serait un facteur protecteur, etc.

Ironie d’une science piégée par la vitesse du siècle ? Méconnaissance par les profanes de la réalité de la recherche scientifique ? Comme l’écrivent Michel Callon, professeur de sociologie et Pierre Lascoumes, directeur de recherche émérite au CNRS, «en sciences, il convient toujours de commencer par douter, pour ensuite confronter et discuter impitoyablement les hypothèses et les résultats obtenus, afin d’avoir quelque chance de parvenir à un consensus.»

La réduction des risques à l’heure du Covid-19

Un virus inconnu il y a quelques mois modifie la façon de vivre de milliards d’individus, et les usagers de drogues, les précaires, pâtissent plus que d’autres du confinement et de ses multiples conséquences. il nous a semblé important de réaliser et publier rapidement un numéro spécial consacré à cette crise de notre revue «Swaps».

CROI 2020: la 27e Conférence sur les rétrovirus et les infections opportunistes

Cette nouvelle édition de la Conférence sur les rétrovirus et les infections opportunistes se tient du 8 au 11 mars 2019, initialement depuis Boston, mais surtout sur le net pour cause d’épidémie de Covid-19.

La crise des opioïdes

Aux Etats-Unis, le détournement des opioïdes de la pharmacopée américaine, au premier rang desquels le fentanyl, questionnent et déroutent les soignants comme les associations, qui butent sur le fort pouvoir addictogène des produits concernés et sur l’absence d’outils de réduction des risques adaptés.

Le chemsex

Le chemsex recouvre l’ensemble des pratiques relativement nouvelles apparues chez certains hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH), mêlant sexe, le plus souvent en groupe, et la consommation de produits psychoactifs de synthèse. De ces pratiques découlent parfois de nouvelles addictions, qui questionnent et déroutent usagers, soignants et associations.