Du clystère à la seringue: l’injection à travers l’histoire

Ovide, dans ses Métamorphoses, décrit comment Médée, après avoir vidé Eson de son sang, lui injecte des liqueurs de plantes magiques pour le rajeunir. Les Anciens avaient-ils déjà intégré la notion d’injection (d’un produit dans le corps puis directement dans le sang) dans le but de soigner les corps ou d’en changer le métabolisme? De fait, depuis l’Antiquité, l’idée a fait son chemin durant près de 20 siècles. Par la suite, aucune invention médicale ne bouleversera autant les pratiques thérapeutiques que la seringue hypodermique associée à l’emploi des opiacés. L’usage de cet instrument a profondément modifié le rapport à la douleur et permis des interventions d’une efficacité et d’une rapidité inouïes. Mais l’injection, de morphine ou autre, échappa rapidement aux mains expertes des praticiens…

Pleins feux sur l’épidémie VIH en Guyane

A l’occasion de la sortie du livre «Connaissances, attitudes, croyances et comportements (KABP) face au VIH/sida et à d’autres risques sexuels aux Antilles et en Guyane» et de la tenue pour la première fois d’un atelier de recherches sur le VIH et les hépatites en Guyane, l’ANRS consacre sur son site Internet un dossier spécial à l’épidémie du VIH en Guyane

Héroïne: La grande rechute américaine

Pour The Economist, l’héroïne revient en force aux États Unis. Le nombre de consommateurs est passé de 370 000 en 2007 à 680 000 en 2013. Et il ne s’agit plus des junkies des années 60 ou 70, ni d’afro-américains, mais de sujets des classes moyennes, blancs pour 90%, et pour plus de la moitié, des femmes.