Hépatite B : identification d’un nouveau facteur de restriction

Le virus de l’hépatite B reste un problème de santé publique majeur en France avec près de 300.000 personnes porteuses chroniques de cette infection. Pouvant rester silencieuse pendant de longues années, cette infection peut provoquer sur le long terme des complications graves telles que la cirrhose et/ou le carcinome hépatocellulaire. A ce jour, les traitements disponibles permettent de contrôler la réplication du virus et non d’éliminer totalement le virus de l’organisme. Une étude soutenue par l’ANRS (France REcherche Nord & sud Sida-hiv Hépatites) et menée par des chercheurs du Centre Médical Universitaire de Genève, du Centre de recherche en cancérologie de Lyon (CRCL, Inserm/CNRS/Université Claude Bernard Lyon 1/Centre Léon Bérard), en collaboration avec le laboratoire Gilead ouvre une nouvelle piste thérapeutique en révélant pour la première fois le rôle du complexe Smc5/6 comme facteur de restriction du virus de l’hépatite B. Ces travaux viennent d’être publiés dans la revue Nature.

Prep : les tests de diagnostic rapide du VIH pas assez efficaces

L’essai ANRS Ipergay a montré que la PrEP (prophylaxie pré-exposition) se montre être efficace chez les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, très exposés par leurs pratiques sexuelles au risque d’infection par le VIH. La prise de ce traitement antirétroviral préventif nécessite un suivi régulier avec des tests de dépistage du VIH. Alors que durant l’essai ANRS IPERGAY les tests de dépistage étaient réalisés à l’aide de tests de 4ème génération, détectant l’antigène p24 et les anticorps anti-VIH associés dans certains cas à la détection d‘ARN-1, les chercheurs ont regardé si le test de dépistage rapide du VIH permet d’obtenir les mêmes résultats.

Un traitement antirétroviral précoce diminue la charge virale séminale

L’essai ANRS 147 OPTIPRIM est un essai randomisé multicentrique, évaluant chez des patients en primo-infection VIH-1 l’impact sur les réservoirs d’un traitement antirétroviral. Dans une sous-étude, les chercheurs se sont intéressés pour la première fois au réservoir viral VIH dans le sperme chez des patients en primo-infection.

La Commission Européenne approuve Daklinza® (daclatasvir) pour le traitement des patients atteints d’Hépatite C chronique

Cette mise à jour offre des alternatives de traitement supplémentaires pour diverses populations de patients atteints de VHC, y compris ceux qui présentent une cirrhose décompensée (patients atteints d’Hépatite C chronique de génotype 1, 3 et 4 et présentant une co-infection par le VIH, une cirrhose à un stade avancé ou une récidive de VHC postérieure à une greffe de foie, en association avec d’autre médicaments). Les patients co-infectés par le VIH et le VHC connaissent une progression plus rapide de la fibrose que les patients infectés uniquement par le VHC.