Cannabis en Suisse: Ça avance
Le Conseil des États a donné son feu vert, le 10 septembre, à un essai de distribution contrôlée du cannabis en discussion depuis des années (voir Swaps 91).
Le Conseil des États a donné son feu vert, le 10 septembre, à un essai de distribution contrôlée du cannabis en discussion depuis des années (voir Swaps 91).
Pour sa première année d’exercice, la Société québécoise du cannabis (SQDC), la société d’État qui a le monopole de la distribution du cannabis récréatif a annoncé dans son rapport d’activité avoir vendu 47 tonnes de cannabis pour 300 millions de dollars, générant 70 millions de bénéfices.
L’analyse de drogues se fraie un chemin comme outil de réduction des risques. Premiers résultats d’une étude commanditée par la DGS, quant aux évolutions et enjeux actuels de l’analyse de drogues en France.
Depuis la loi de santé de 2016, l’analyse de drogues est reconnue comme une mission de réduction des risques pour les personnes qui consomment des substances psychoactives, ouvrant la voie au désengagement de Médecins du monde et à l’autonomisation du dispositif au sein d’un réseau national.
Les forums en ligne d’usagers de drogues, en lien ou non avec des structures de réduction des risques, sont une ressource incontournable d’informations pour nombre d’usagers. Chacun peut y déposer un témoignage, partager ses expériences et trouver un écho sur tout le territoire, et même au-delà dans l’espace francophone (Belgique, Suisse, Québec, etc.).
Durant cette période inédite, le réseau de la Fédération Addiction s’est mobilisée pour soutenir la continuité des services et ajuster les réponses. Point d’étape.
«Il y en a qui paniquent, d’autres qui ne s’en font pas assez, puis moi j’ai décidé de venir gérer mon stress en fumant du cannabis», raconte un client montréalais au quotidien La Presse, qui fait état de files d’attente devant le magasin de la rue Ste-Catherine fin mars.
L’institut national sur l’abus des drogues américain (NIDA, en anglais) a lancé un appel rapide et urgent pour des équipes de recherche sur les effets du coronavirus et la consommation de drogues.
En pleine crise sanitaire, le président Donald Trump a annoncé le lancement d’une opération anticartels, estimant que ceux-ci tirent avantage de la situation.
Aux États-Unis, alors que les commerces ferment les uns après les autres, certains États et villes ont classé les boutiques vendant du cannabis parmi les «services essentiels», qui peuvent donc rester ouvertes.
L’Observatoire international des prisons (OIP) tient sur son site Internet un décompte des cas de Covid-19 impactant les personnes en détention.
En ces temps de confinement et de pénurie à venir, la Mildeca a publié une série de recommandations sur son site Internet pour les usagers.
Deux études sont lancées pour étudier l’impact de l’épidémie de Covid-19 sur les usagers de drogue et leurs consommation.
Devant l’ampleur de la crise sanitaire qui sévit et la radicalité des mesures prises par les pouvoirs publics pour l’enrayer, Swaps a voulu faire le point sur la manière dont les professionnels des Caarud et des Csapa affrontaient sur le terrain le défi d’assurer dans des conditions inédites la continuité de la prise en charge des populations d’usagers de drogues les plus vulnérables. Pour ce faire, le dispositif TREND (Tendances récentes et nouvelles drogues) de l’OFDT a été sollicité afin d’assurer un retour d’expériences.
Les mesures prises par les États à travers le monde pour contenir la diffusion du Covid-19, notamment la fermeture plus ou moins partielle des frontières et le confinement des populations, vont avoir des répercussions sur l’offre et la demande des drogues illicites en France. S’il est encore prématuré de tirer des conclusions définitives sur les événements en cours, certaines hypothèses peuvent être d’ores et déjà posées. Elles conduisent à penser que ce marché pourrait prochainement connaître une période de pénurie et de désorganisation durable.
Issue de Médecins du Monde, l’association Gaia gère la salle de consommation à moindre risque parisienne près de la gare du Nord, ainsi qu’un Csapa et un Caarud dont les interventions sont basées sur le travail en unités mobiles auprès des usagers les plus précaires de la capitale. La crise du Covid-19 a permis de gérer en urgence les besoins de ces usagers.
Gérer le manque ou accumuler des stocks? Les usagers semblent s’orienter vers une consommation soutenue, à rebours des nombreux messages institutionnels qui communiquent sur le sevrage forcé. Quand ils peuvent se procurer leur produit.
Les premiers résultats de l’enquête Ambre ont été présentés lors du congrès ATHS en octobre 2019: que pensent les patients des traitements à libération prolongée (long acting) dans la prise en charge des troubles liés à l’usage des opiacés?
Sami Sergent a présenté au congrès Albatros une revue de littérature sur l’intérêt des psychédéliques en psychiatrie. Pour Swaps, il revient sur les perspectives thérapeutiques de ces substances, utilisées depuis l’aube des temps.
Chaque année, au mois de juin, l’Organisation des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), publie un rapport, le World Drug Report, qui dresse un état des lieux de la production et la consommation des substances illicites dans le monde. En 2018, comme en 2017, le bilan est sans appel: au vu des données publiées, jamais depuis la Seconde Guerre mondiale, le marché des drogues ne s’est aussi bien porté et aucune partie du monde n’échappe à l’essor des trafics.