La génomique du VIH
Ce n’est pas tant de la visite médicalisée du « patient de Berlin » à la Conférence de Washington que des questions posées, tant techniques qu’éthiques par la génomique, dont il est question ici.
Ce n’est pas tant de la visite médicalisée du « patient de Berlin » à la Conférence de Washington que des questions posées, tant techniques qu’éthiques par la génomique, dont il est question ici.
C’est une information du Lancet Infectious Diseases qui, si elle se confirme, devrait modifier bien des politiques sanitaires dans les pays du Sud : les contraceptifs, notamment injectables, très prisés en Afrique, doubleraient le risque de transmission du VIH. Aussi bien de l’homme à la femme, que de la femme à l’homme.
Le VIH-1 du groupe N a été identifié au Cameroun en 1998 et n’avait jamais été signalé que dans ce pays. Une équipe de l’hôpital Saint-Louis, à Paris, publie dans le Lancet l’observation clinique d’un voyageur qui s’est contaminé au Togo, posant des problèmes biologique et thérapeutique spécifiques.
Les travaux récents de l’équipe du Dr. Benkirane, publiés dans la revue Nature (Laguette, N. et al. SAMHD1 is the dendritic- and myeloid-cell-specific HIV-1 restriction factor counteracted by Vpx. Nature 25 May 2011 (doi: 10.1038/nature10117)), visaient à identifier le facteur de restriction opérant dans les cellules dendritiques et les rendant réfractaires à l’infection par le VIH-1.
La prévalence de la résistance primaire (transmission d’un virus résistant à au moins un ARV) se situe autour de 10-15% en Europe et jusqu’à 25% aux Etats-Unis. L’impact de cette résistance primaire sur la réponse virologique à différents traitements efficaces a été étudié dans un projet européen réunissant 4 cohortes européennes, avec 10458 patients inclus.