Oui, la syphilis reste la grande simulatrice

La première session de la conférence (CCS01) commence à l’américaine à 7h du matin, ce qui n’est pas insupportable quand on est encore sous l’effet du jet lag, même pour ceux qui auraient fumé du cannabis la veille dans un des nombreux potshops de Vancouver (voir la photo ci-dessous)… et démarre par des cas cliniques qui nous rappellent que la syphilis n’est pas toujours anodine.

Syphilis: une augmentation multifactorielle

Dans une session ironiquement baptisée «Strangers in the night» consacrée aux infections sexuellement transmissibles (IST), Matthew Golden, de l’Université de Washington (Seattle, USA), a fait le point sur l’évolution de l’épidémiologie de la syphilis aux USA, en particulier dans un contexte d’augmentation du recours à la prophylaxie pré-exposition (PrEP).