Le Parc, un accompagnement qualitatif pour les chemsexeurs
Au 51, bd Beaumarchais dans le 3e arrdt parisien, Aides a conçu un centre de santé sexuelle accueillant et chaleureux, le Spot Beaumarchais, loin des environnements médicaux habituels.
Au 51, bd Beaumarchais dans le 3e arrdt parisien, Aides a conçu un centre de santé sexuelle accueillant et chaleureux, le Spot Beaumarchais, loin des environnements médicaux habituels.
La Mairie de Paris promeut le développement d’une culture commune sur le chemsex et soutient la mise en réseau des professionnels et des acteurs impliqués. Lentement mais sûrement.
Aaron Chady a d’abord été enseignant, puis éducateur dans un centre de santé sexuelle. Il s’est formé au dépistage du VIH et à l’aller-vers en santé sexuelle. Bénévole pour le centre de santé sexuelle de David Stuart, il travaille aujourd’hui comme conseiller santé au 56 Dean Street.
Séropositif depuis 1982, ancien usager de drogues et chemsexeur, Ben Collins se définit comme un organisateur communautaire, « gauchiste » à l’américaine, héritier des luttes anti-guerre du Vietnam, antiracistes, féministes, et pour la liberté sexuelle des gays. Installé à Londres depuis les années Clinton, il a organisé trois forums chemsex internationaux, à Berlin, Paris et Londres où nous l’avons rencontré. Pour lui, c’est clair : face au chemsex, de nouvelles valeurs communautaires doivent émerger. Un point de vue qu’il a défendu lors du Forum chemsex de juillet 2024 à Munich.
La spécificité du système de santé anglais a donné lieu à la création d’une réponse communautaire exemplaire, quand le chemsex est apparu au milieu des années 2000. Le terme « chemsex » lui-même est né à Londres, par la saillie du militant gay David Stuart, bénévole puis salarié de London Friend. Décédé en 2022, il est à l’origine de la réponse fournie par la célèbre clinique 56 Dean Street de Soho, une inspiration pour tous les acteurs rencontrés à Londres.