Des chiffres tristes et un réel besoin d’innovation en dépistage et prévention diversifiée

On a beau triturer les chiffres dans tous le sens, les données actualisées sur l’infection à VIH et les IST en France produites à l’occasion de la journée du 1er décembre par Santé Publique France demeurent une mauvaise nouvelle. Pis encore, plusieurs mauvaises nouvelles auxquelles dont on ne saurait s’habituer, tiennent en une seule: cette apparente stabilité, tant du nombre de découverte de séropositivité (6 000 en 2016 : – 5 % ) que celui du dépistage VIH en France (5.4 millions de tests : + 4 %), a de quoi dérouter si on ne tente pas d’en expliquer les mécanismes.