La synthèse d’anticorps anti-VIH spécifiques est détectable à partir de 3 à 4 semaines après la primo-infection. L’instauration d’un traitement antirétroviral efficace peut empêcher, limiter ou retarder cette réponse anticorps par le contrôle de la réplication virale et la baisse des antigènes viraux circulants.
Lors de cette première session de communications, M. Vitoria (OMS, Genève) a fait un point sur les nouveaux objectifs de l’OMS pour les 15 prochaines années à venir : 90 % de personnes infectées par le VIH connaissant leur statut, 90 % sous traitement antirétroviral et 90 % avec une CV indétectable dès l’horizon 2020.
Après les Etats-Unis en octobre 2012 et le Royaume-Uni en avril 2015, un autotest de dépistage du VIH est commercialisé en France depuis le 15 septembre 2015. A l’occasion du séminaire 2015 de l’ANRS, Tim Greacen nous présente l’étude V3T, «VIH : Teste-Toi Toi-même», lancée prochainement.
Après les États-Unis en 2012 et le Royaume-Uni en 2015, la France va disposer de l’autotest VIH à partir du 15 septembre 2015. La recherche a joué un rôle majeur dans toutes les étapes qui ont précédé l’autorisation de ce nouvel outil de dépistage. D’abord en démontrant qu’il serait bien accepté par les hommes ayant des relations sexuelles avec les hommes (HSH), ensuite en identifiant des recommandations de bonne pratique en population générale et pour les groupes les plus exposés au risque de VIH sida. Les chercheurs vont maintenant accompagner la mise à disposition de l’autotest VIH en en évaluant l’usage parmi ses utilisateurs. Tim Greacen (Etablissement public de santé Maison Blanche, Paris) a coordonné toutes ces recherches, l’ANRS les a financées.
Longtemps attendus par les acteurs de la lutte contre le VIH, les autotests de dépistage du VIH peuvent désormais être achetés sans ordonnance dans les pharmacies françaises.