VIH: Pas de réduction du risque de décès chez les personnes dépistées tardivement

Le dépistage tardif a encore un impact négatif sur la survie des personnes vivant avec le VIH, confirme une étude française présentée à la CROI, et ce, en dépit des avancées thérapeutiques. Le dépistage tardif reste élevé en France: entre 2002 et 2016, près de 29% des personnes se présentent à l’hôpital avec une infection avancée.

IST bactériennes : dépistage et taux de positivité en hausse en 2022

Les diagnostics d’IST bactériennes sont en progression en médecine générale depuis 2020, selon Santé publique France. Les dépistages proposés en routine aux jeunes femmes touchent leur cible, mais devraient être davantage proposés aux HSH : en effet, la fréquence des trois IST surveillées (Chlamydia trachomatis, gonocoque et syphilis) est plus importante chez les hommes, or entre les deux tiers et les trois quarts des dépistages remboursés concernent des femmes.

Nouvelles infections par le VIH : en baisse de 10 à 20 % seulement, en 10 ans

Selon les chiffres présentés par Santé publique France à l’occasion du 1ᵉʳ décembre, entre 4 200 et 5 700 personnes ont découvert leur séropositivité VIH en 2022, ce qui, «dans un contexte d’augmentation du volume de dépistage, est encourageant quant à la dynamique de l’épidémie», indique l’institution.

France : réduction drastique des délais dans la cascade VIH entre les générations de patients de 2009 à 2019

Une étude longitudinale montre la réduction des délais dans la cascade de soins en France, permettant de réduire la période de transmission après chaque nouvelle infection. Le diagnostic tardif reste le principal obstacle à la fin du sida au cours de la prochaine décennie, estiment les chercheurs. France Lert, présidente de Pistes et co-autrice de l’article, nous en présente les résultats.