Entretien avec Andrew Tatarsky
Entretien avec Andrew Tatarsky, Psychothérapeute, auteur du livre Harm reduction psychotherapy, New York
Entretien avec Andrew Tatarsky, Psychothérapeute, auteur du livre Harm reduction psychotherapy, New York
Cet article a été publié dans le Swaps n°71 qui propose un compte-rendu des 3èmes Journées nationales de la Fédération Addiction qui se sont tenues les 13 et 14 juin 2013 à Besançon. Il reprend le discours d’introduction de Jean-Pierre Couteron, Président de la Fédération Addiction.
Les usagers de crack ont mauvaise réputation. Dès lors qu’on leur colle cette étiquette, il est encore plus difficile pour eux d’accéder à des dispositifs d’hébergement dont ils devraient pourtant bénéficier. Cette étiquette de « cracker », comme avant elle celle de « toxicomane », recouvre des réalités bien différentes. On y trouve des personnes dont les problématiques personnelles et sociales conjuguent plusieurs facteurs d’exclusion : manque d’appuis, absence de droits, altération de la santé, somatique et mentale, non traitée, etc. Pour répondre au moins partiellement à ces besoins, l’association Aurore a développé deux actions spécifiques : l’une appuyée sur un dispositif existant, Mijaos1Milieu de jour d’accompagnement et d’orientation santé, l’autre, Phase2Pour un hébergement et un accès aux soins ensemble, développée en partenariat avec le Csapa La Terrasse, leur point commun étant l’hébergement d’usagers de drogues actifs, en particulier ceux fréquentant le nord-est parisien.
Depuis quelques années Act Up et le Collectif Interassociatif «Femmes et VIH» revendiquent que les femmes soient plus nombreuses parmi les participants à la recherche clinique, en particulier dans les essais thérapeutiques concernant les antirétroviraux, pour disposer de connaissances plus précises à leur égard. Pour cela, il faut «désagréger les données par sexe» et comparer les populations masculine et féminine soumises au même traitement, ce qui exige que les femmes soient en nombre suffisant dans les études cliniques. Or les femmes ne représentent que 20% des participants aux essais thérapeutiques pour les ARV en France.
L’Initiative Panafricaine de Lutte contre les Hépatites (IPLH) regroupe à ce jour vingt pays francophones. «Cette initiative indépendante est animée par un ensemble de bénévoles (…) qui ont décidé de mettre en commun leurs expériences et expertise.» Une mobilisation collective et un engagement contre une maladie chronique qui touche aujourd’hui plus de 65 millions d’Africains.