Chemsex : un risque accru d’infection par le VHC
La pratique du chemsex, qui associe consommation de drogues et relations sexuelles, inquiète en raison des nombreux risques auxquels elle expose, en particulier infectieux.
La pratique du chemsex, qui associe consommation de drogues et relations sexuelles, inquiète en raison des nombreux risques auxquels elle expose, en particulier infectieux.
À Londres, le chemsex est devenu un terme du langage courant. Dans les services VIH, des consultations pour les adeptes du chemsex tentent de pallier les risques. Démonstration par l’exemple.
Lors de la XVIIIe conférence sur le sida, l’attention s’est portée sur des populations particulièrement vulnérables, condamnées à des formes de clandestinité extrêmement préjudiciables et exposées aux risques d’infection par le VIH/sida. Les participants ont tenu à souligner que des réponses particulièrement adaptées et efficaces peuvent être mises en place notamment en faveur des personnes prostituées, y compris dans des Etats qui ne respectent pas leurs droits.
La prise en compte des différentes composantes du sexe social (ou genre) dans le cadre d’une approche sexospécifique et non plus sexodiscriminante (basée uniquement sur le sexe biologique) est susceptible d’accroître l’efficacité des interventions et des politiques pour lutter contre le VIH/sida et de réduire le différentiel de santé hommes/femmes en Afrique subsaharienne.
A l’occasion de l’AFRAVIH 2018 à Bordeaux, la psychologue sexologue Coraline Delebarre a présenté les résultats de son enquête SexoFSF sur la sexualité des femmes qui ont des rapports sexuels avec d’autres femmes (FSF), qui vont à l’encontre des préjugés souvent répétés.