Le NIDA sur les rails
L’institut national sur l’abus des drogues américain (NIDA, en anglais) a lancé un appel rapide et urgent pour des équipes de recherche sur les effets du coronavirus et la consommation de drogues.
L’institut national sur l’abus des drogues américain (NIDA, en anglais) a lancé un appel rapide et urgent pour des équipes de recherche sur les effets du coronavirus et la consommation de drogues.
Devant l’ampleur de la crise sanitaire qui sévit et la radicalité des mesures prises par les pouvoirs publics pour l’enrayer, Swaps a voulu faire le point sur la manière dont les professionnels des Caarud et des Csapa affrontaient sur le terrain le défi d’assurer dans des conditions inédites la continuité de la prise en charge des populations d’usagers de drogues les plus vulnérables. Pour ce faire, le dispositif TREND (Tendances récentes et nouvelles drogues) de l’OFDT a été sollicité afin d’assurer un retour d’expériences.
Les mesures prises par les États à travers le monde pour contenir la diffusion du Covid-19, notamment la fermeture plus ou moins partielle des frontières et le confinement des populations, vont avoir des répercussions sur l’offre et la demande des drogues illicites en France. S’il est encore prématuré de tirer des conclusions définitives sur les événements en cours, certaines hypothèses peuvent être d’ores et déjà posées. Elles conduisent à penser que ce marché pourrait prochainement connaître une période de pénurie et de désorganisation durable.
Gérer le manque ou accumuler des stocks? Les usagers semblent s’orienter vers une consommation soutenue, à rebours des nombreux messages institutionnels qui communiquent sur le sevrage forcé. Quand ils peuvent se procurer leur produit.
En temps d’épidémie mondiale, les recommandations de distanciation sociale s’appliquent également aux pratiques sexuelles. Dans ce cadre, quels sont les conseils de prévention applicables ? Est-il possible de faire une pause dans la PrEP lors du confinement?