Dans son intervention lors de la session d’ouverture de la XXe conférence scientifique de l’EACS de Paris, Michel Kazatchkine, conseiller spécial du bureau de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Europe, a appelé la communauté VIH internationale à continuer à aller de l’avant face à l’épreuve que représentent les baisses de financement des états et les attaques contre la science et le multilatéralisme.
L’étude multicentrique randomisée et menée en ouvert ANRS 174 DOXYVAC a démontré une réduction significative de l’incidence des infections à chlamydia et de la syphilis, ainsi qu’une réduction moindre de l’incidence des infections à gonocoque chez les participants randomisés dans le groupe DoxyPEP.
Cet exercice complexe apporte des indicateurs radicalement nouveaux qui vont permettre aux acteurs et aux autorités de santé publique de mesurer ce qu’ils réussissent et ce vers quoi ils peuvent maintenant s’orienter pour continuer à infléchir le cours de l’épidémie.
Chez les PVVIH en surpoids ou obèses, traitées par une combinaison associant un inhibiteur d’intégrase (INI) à du ténofovir alafénamide (TAF), un changement d’INI vers la doravirine (DOR), avec ou sans remplacement simultané du TAF par le ténofovir disoproxil fumarate (TDF), n’avait pas permis de réduire significativement le poids corporel après 48 semaines dans l’étude ACTG A5391. Le travail présenté ici porte sur les modifications du bilan métabolique et de composition corporelle dans cette même étude.
La conférence scientifique de l’European AIDS clinical society (EACS) s’est tenue à Paris du 15 au 18 octobre 2025 et a réuni plus de 3 000 participants dans la capitale, dans un contexte international difficile pour une lutte contre le VIH/sida très impactée par les retraits américains.