Ces praticiens qui ont une dent contre les séropos
AIDES dévoile les résultats d’une opération de testing unique en France, menée auprès de 440 chirurgiens-dentistes. Les résultats font froid dans le dos.
AIDES dévoile les résultats d’une opération de testing unique en France, menée auprès de 440 chirurgiens-dentistes. Les résultats font froid dans le dos.
25 000 patients atteints d’hépatites B ou C. Tel est l’objectif de recrutement de la cohorte CO22 HEPATHER de l’ANRS. Cet outil unique va permettre de répondre à de très nombreuses questions sur l’évolution de ces infections, et pour l’hépatite C, sur l’efficacité et la tolérance à long terme des nouvelles molécules. Pour en savoir plus, le Pr Stanislas Pol, investigateur-coordinateur de la cohorte, répond à nos questions.
Malgré les recommandations de l’Organisation mondiale pour la santé (OMS) qui préconisent une mise sous traitement antirétroviral précoce des personnes infectées par le virus du VIH, on constate que cette initiation est toujours trop tardive, notamment dans les pays à revenu moyen et faible. Un écart existe donc entre recommandations et ce qui se passe sur le terrain. Dans une étude publiée en ligne dans le Bulletin de l’OMS, l’équipe du Dr Dominique Costagliola (directrice de l’Institut Pierre Louis d’Épidémiologie et de Santé publique – UMR S 1136 – Inserm / UPMC), en collaboration avec les sites ANRS (France REcherche Nord&sud Sida-hiv Hépatites) du Cameroun et de la Côte d’Ivoire, propose deux nouveaux indicateurs permettant d’évaluer les interventions mises en place sur le terrain pour accélérer l’accès aux traitements.
La PrEP à la demande (prophylaxie pré-exposition) est efficace pour prévenir l’infection par le VIH comme le démontrent les résultats récemment communiqués.
En 2012, à la faveur de la sortie de son rapport sur les drogues, l’Organisation des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) annonçait que le Pérou venait de supplanter la Colombie comme premier producteur mondial de feuilles de coca. Un constat qui vient illustrer parfaitement ce que les services de police appellent l’«effet ballon», un terme qui désigne le déplacement des activités criminelles d’une zone géographique à une autre. Un phénomène, similaire à celui des vases communicants, qui fait que souvent dans l’histoire la lutte contre le crime organisé s’apparente à un jeu à somme nulle.