Mpox en République démocratique du Congo : d’une maladie tropicale « négligeable » à une menace épidémique généralisée

Si l’occident a récemment fait la découverte du Mpox, une maladie virale proche de la variole, cette zoonose est endémique dans certains pays africains. Martine Peeters et Éric Delaporte (TransVIHMI, Université de Montpellier, IRD, Inserm), apportent un éclairage de terrain sur les épidémies récentes, l’extension des zones virales et les urgences en termes de recherche et de prévention.

Où en est-on de la recherche de l’origine de la pandémie de Covid-19 ?

Peu après décembre 2019 et les premiers cas de Covid détectés en Chine, les polémiques ont fait rage sur l’origine du virus responsable, le SARS-CoV-2. Florence Débarre – directrice de recherche au CNRS, chercheuse en biologie évolutive, Sorbonne Université – présente les positions des uns et des autres, les hypothèses et les contre-attaques… Mais aura-t-on un jour une réponse définitive sur l’origine de la pandémie? Suspense…

Le mpox

Le mpox est une maladie virale proche de la variole, causée par un virus qui, comme celui de la variole, fait partie du groupe des orthopoxvirus. La maladie affecte principalement les singes et les rongeurs, mais peut également infecter les humains. En 2022, une épidémie mondiale a mis en lumière cette zoonose relativement mal connue.

Cas humain de West Nile en Gironde

L’Agence régionale de santé de Nouvelle-Aquitaine a confirmé début août un premier cas humain autochtone d’infection à virus West Nile chez une personne résidant à Bordeaux. Cinq cas au total sont en cours d’investigation en Gironde, en lien avec Santé publique France. Ce sont les premiers cas humains acquis en Nouvelle-Aquitaine, ces infections ayant été jusqu’à présent retrouvées en France dans le pourtour méditerranéen.

Le virus West Nile, ou virus du Nil occidental

L’infection par le virus du Nil occidental, en anglais West Nile virus, est une zoonose connue en France depuis les années 1960. Sa diffusion à l’échelle de la planète s’est modifiée récemment. Les facteurs favorisant la pullulation des moustiques (pluies abondantes, irrigation, températures plus élevées que la normale) sont susceptibles d’augmenter l’incidence de la fièvre à virus West Nile.