Même si le vaccin antivariolique de 3ᵉ génération s’est avéré efficace contre le mpox, il n’existe actuellement aucun corrélat de protection clair pour les vaccins contre les poxvirus, bien que la réponse humorale semble être essentielle.
Le MVA-BN®, le vaccin contre la variole (proche du mpox) a été utilisé avec efficacité dans la prévention de l’infection par le virus mpox lors de l’épidémie de 2022 dans les pays occidentaux. Plusieurs études ont depuis essayé d’évaluer l’intensité de la protection fournie par ce vaccin de 3e génération face à l’infection réémergente.
Le virus de la variole du singe, également appelé virus de la variole simienne et récemment rebaptisé virus mpox, a été découvert pour la première fois en 1958 chez des singes de laboratoire. L’épidémie de 2022 apparue cette fois chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) dans les pays occidentaux, l’a remis sur le devant de la scène médicale.
L’épidémiologie de l’infection par le mpox montre clairement une augmentation régulière avec une explosion du nombre de cas en 2022, dans des pays auparavant épargnés par l’infection. S’il a fait preuve de son efficacité face à ce virus proche, le vaccin anti-variolique MVA-BN présente plusieurs faiblesses. Le Pr Jean-Daniel Lelièvre fait le point pour Vih.org.
Le vaccin TAK-003 est à ce jour le seul vaccin contre la dengue disposant d’une autorisation de mise sur le marché en Europe. Il sera bientôt disponible. En France, on attend en effet les recommandations du comité technique des vaccinations (CTV) et de la Haute Autorité de santé (HAS) à son sujet.