En France, les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) restent exclus de façon permanente du don du sang en raison de leur risque plus élevé d’être infecté par le VIH , une exclusion que certains estiment discriminatoire et dépassée.
Une question non résolue dans le domaine de la prévention du VIH est le taux de charge virale dans les sécrétions génitales indiquant l’infectiosité et, si une charge virale faible mais détectable dans les sécrétions génitales est prédictive de la transmission. Deux études ont récemment ajouté à la complexité des données dans ce domaine.
Quatre jours, du 1er au 4 avril 2014, ont réuni 247 participants à Vancouver autour des grandes thématiques suivantes: les nouvelles cibles de la prévention et du traitement, les preuves de l’efficacité préventive du traitement anti-rétroviral (ARV), les co-infections, l’engagement au niveaux national et international, le coût des traitements, l’adhésion du patient au traitement, les dimensions du dépistage et les différents tests, la sensibilisation du milieu médical et du public.
Un article de Young et collègues relate une étude de faisabilité de l’utilisation de données issues du réseau social Twitter pour explorer les comportements à risque sexuel et d’utilisation de drogues impliqués dans la transmission du VIH. L’objectif final de l’article est de déterminer si la mesure en temps réel des conversations de Twitter peut faciliter la surveillance de la transmission du VIH.
La sexualité entre femmes a toujours suscité fantasmes masculins, curiosité et humour potache. Perçue comme exempte de pénétration et donc de coït, cette sexualité est devenue une non-sexualité rendant invisible les lesbiennes dans les sphères publique et associative et délégitimant leurs relations affectives et sexuelles. Cette situation a conduit la plupart des femmes homosexuelles à taire leurs sexualités et ne pas prendre soin de leur santé sexuelle.