Alors que la primoprescription de la prophylaxie pré-exposition (PrEP) par les médecins généralistes est attendue depuis de longs mois, le Conseil d’Etat a rendu un avis négatif sur la formulation juridique du décret d’autorisation, au désespoir des médecins et des associations de lutte contre le sida.
Deux études réalisées en Afrique et présentées à AIDS 2020 démontrent une fois de plus l’efficacité de la prophylaxie pré-exposition (PrEP) pour réduire l’incidence du VIH chez les femmes.
En temps d’épidémie mondiale, les recommandations de distanciation sociale s’appliquent également aux pratiques sexuelles. Dans ce cadre, quels sont les conseils de prévention applicables ? Est-il possible de faire une pause dans la PrEP lors du confinement?
En 2018, pour la première fois depuis des années, la tendance est à la baisse en ce qui concerne le nombre de nouvelles contaminations, grâce au dépistage, au traitement comme prévention (Tasp) et à la diffusion de la PrEP chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes. Ces chiffres, encourageants, ne doivent cependant pas faire oublier les disparités régionales, mais aussi populationnelles, face au VIH.
Une personne séropositive traitée ne peut pas transmettre le VIH. Les médecins et les associations le savent, la justice en tient désormais compte: Aucune poursuite n’a été requise contre un homme à la charge virale indétectable qui n’avait pas informé sa partenaire qu’il vivait avec le virus.