Session-symposium : Le VIH chez les migrants
Les migrants représentent 27% des nouveaux cas de VIH en Europe, et sont donc une population particulièrement importante pour la santé publique.
Les migrants représentent 27% des nouveaux cas de VIH en Europe, et sont donc une population particulièrement importante pour la santé publique.
Alors que la prophilaxie pré-expostistion (Prep) commence à se répandre chez les hommes ayant des rapports avec des hommes (HSH), les services n’accueillent que très peu de femmes. Un poster semblent pourtant indiquer que celles nées à l’étranger, très exposées face au VIH pourraient pourtant être intéressées.
Selon l’étude ANRS PARCOURS, un tiers des femmes originaires d’Afrique subsaharienne suivies pour le VIH en France ont été infectées après leur arrivée. Le risque de contracter le VIH est plus élevé lorsque les femmes déclarent avoir subi au moins un rapport sexuel forcé après leur arrivée en France. Julie Pannetier (Institut de recherche pour le développement, UMR CEPED, IRD-Université Paris Descartes, Paris) présente ces données lors de la 21ème Conférence internationale sur le SIDA (AIDS 2016), qui se déroule du 18 au 22 juillet 2016, à Durban (Afrique du Sud).
Durant la 8ème Conférence de l’AFRAVIH , la question de la santé et des migrants a été mise en avant à de nombreuses reprises grâce aux présentations des résultats de l’étude ANRS PARCOURS.
Le Jeudi 21 avril de 17h15 à 19h (Hall Copper), l’ANRS organise un symposium satellite: «Migrants d’Afrique subsaharienne et politiques migratoires en Europe: quel impact pour le VIH et les hépatites?».