Dans cette étude de phase II, l’administration hebdomadaire par voie orale d’islatravir (ISL), inhibiteur nucléosidique de translocation et de la transcriptase inverse, en association avec le lenacapavir (LEN), inhibiteur de la capside, permettait de maintenir un taux élevé de suppression virologique à S48 chez des adultes vivant avec le VIH-1 dont la charge virale était déjà contrôlée. Ces résultats avaient été montrés lors d’une précédente conférence. Les données présentées ici portent sur l’efficacité et la tolérance à S96 semaines.
L’adoption et la persistance de la PrEP sont sous-optimales chez certaines populations touchées de manière disproportionnée par le VIH. PURPOSE 5 vise à donner la priorité à l’inclusion de ces populations touchées, qui ont été historiquement sous-représentées dans les essais cliniques sur la PrEP.
Peu de données sont disponibles concernant l’utilisation du lénacapavir (LEN) en vie réelle depuis son autorisation de mise sur le marché en France. Une première étude, observationnelle, rétrospective, réalisée au sein du réseau de virologie et de pharmacologie de l’ANRS-MIE, visait à décrire les caractéristiques virologiques des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) ayant initié un traitement à base de LEN, à partir de décembre 2022, ainsi que l’évolution virologique au cours du suivi.
La conférence scientifique de l’European AIDS clinical society (EACS) s’est tenue à Paris du 15 au 18 octobre 2025 et a réuni plus de 3 000 participants dans la capitale, dans un contexte international difficile pour une lutte contre le VIH/sida très impactée par les retraits américains.
Le lénacapavir, le nouvel antirétroviral à longue durée d’action injectable tous les six mois, va être disponible en générique dans 120 pays à revenu faible et intermédiaire pour un prix abordable à partir de 2027. Une révolution, avec un médicament ayant montré jusqu’à 100% d’efficacité dans la prévention de l’infection par le VIH.