Les dernièrs résultats tirés de l’étude IPrex, présentés en «late-breaker» à Melbourne lors de la Conférence mondiale sur le VIH 2014, rapporte une réduction du risque entre 84% et 100%, selon le nombres de doses par semaine, mais également de nombreux problèmes d’observance.
Le 22 juillet, l’essai français de PrEP intermittente a présenté les résultats de la phase pilote d’accompagnement, lors de la Conférence de Melbourne. En exclusivité pour Seronet, le Professeur Jean-Michel Molina (Hôpital Saint-Louis, Paris), responsable scientifique de l’essai ANRS-Ipergay, revient sur les premiers enseignements de cette étude qui présage de l’arrivée d’un nouvel outil de prévention chez les gays. Une interview publiée initialement sur Séronet.
Des résultats préliminaires de l’étude ANRS Ipergay de prévention pré-exposition chez les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes mettent en évidence une très bonne observance au traitement. Le concept de traitement préventif «à la demande», pris à l’occasion des rapports sexuels se révèle ainsi bien accepté. Ces données sont présentées en communication orale à la 20e conférence internationale sur le sida organisée par l’International Aids Society à Melbourne (Australie) du 20 au 25 juillet 2014.
L’étude EVARIST-ANRS EP 49 apporte enfin des données complémentaires sur la charge virale dissociée sang / sperme et particulièrement dans la population des hommes ayant des rapports sexuels avec les hommes (HSH) — Biblio ANRS vous présente les derniers résultats de recherches de Agence Nationale de Recherche sur le Sida et les hépatites virales.
En France, les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) restent exclus de façon permanente du don du sang en raison de leur risque plus élevé d’être infecté par le VIH , une exclusion que certains estiment discriminatoire et dépassée.