Santé sexuelle, lutte contre les violences et leadership : les priorités des femmes

Depuis plusieurs années, la proportion de femmes nouvellement infectées continue à augmenter dans la plupart des régions du monde (plus de 60 % en Afrique subsaharienne). L’épidémie touche plus durement les jeunes femmes ainsi que les femmes les plus vulnérables socio-économiquement.

Cet article a été publié dans Transcriptases n°138

Aux Etats-Unis, les femmes noires représentent 65 % des nouvelles contaminations féminines et ont 23 fois plus de risque d’être touchées par le virus que les femmes blanches. La tendance à la féminisation de l’épidémie se confirme donc, et ce depuis plusieurs années, dans le monde mais aussi en France.

La circoncision côté féminin

Marge Berer, rédactrice en chef et fondatrice de la revue Reproductive Health Matters, a indubitablement retenu l’attention de tous au cours d’une session intitulée « To Cut Or Not To Cut » (« Couper ou ne pas couper »)1Berer M, « The implications for women and for men who have sex with men », THBS0104. Son domaine d’expertise est celui des droits de la reproduction, et cela fait toute la différence : « La circoncision masculine est efficace de 50 à 60 %. Si je proposais aujourd’hui au monde une solution contraceptive efficace à 60 %, on se moquerait de moi. »