Covid-19 et RDR : Nouvelles recherches
Deux études sont lancées pour étudier l’impact de l’épidémie de Covid-19 sur les usagers de drogue et leurs consommation.
Deux études sont lancées pour étudier l’impact de l’épidémie de Covid-19 sur les usagers de drogue et leurs consommation.
Une personne séropositive traitée ne peut pas transmettre le VIH. Les médecins et les associations le savent, la justice en tient désormais compte: Aucune poursuite n’a été requise contre un homme à la charge virale indétectable qui n’avait pas informé sa partenaire qu’il vivait avec le virus.
Coalition Plus organisait, dans le cadre de la Conférence mondiale d’Amsterdam, le 27 juillet un symposium sur la réduction des risques (RDR) liés à l’usage de drogues dans le contexte de pays répressifs.
Mercredi 25 juillet, c’est un enjeu crucial pour la vie des personnes qui a été discuté à la conférence d’Amsterdam. Dans le monde, les lois criminalisant la transmission voire la simple exposition au VIH restent légion. La communauté scientifique réunie à Amsterdam a voulu réaffirmer la primauté des faits et des preuves scientifique, et combattre l’ignorance et la stigmatisation sur lesquelles ces législations sont fondées. Kerry Thomas, détenu américain condamné à 30 ans de prison pour non-dévoilement de sa séropositivité, a pu témoigner auprès des journalistes. Il est le symbole des milliers de personnes criminalisées à travers le monde.
La session plénière du mardi 24 juillet était consacrée, dans une approche micro-épidémiologique, à partager des chiffres concernant certaines minorités exposées au VIH, comme les usagers de drogues, les travailleuses du sexe et les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH), et s’est attelé à décrire l’impact dramatique de la criminalisation de la transmission au Etats-Unis.