Pénalisation : Mise à jour de la trousse du Réseau juridique canadien

Le Réseau juridique canadien actualise la Trousse de ressources pour les fournisseurs de services en réponse à la criminalisation croissante du VIH. Cette démarche de pénalisation de la transmission du VIH soulève des inquiétudes chez les acteurs de terrain, quant à son impact sur les comportements de prévention, sur le recours au dépistage et sur le risque de stigmatisation et de marginalisation accrue des personnes séropositives.

Pour le TGI de Paris, la non divulgation du statut sérologique est un délit

C’est une première en France. Dans une affaire concernant une violation de la vie privée —M. X. reprochait à deux personnes d’avoir dévoilé au public sa prétendue séropositivité—, le Tribunal de grande instance de Paris a rendu un jugement surprenant : Le 15 novembre 2011, le TGI de Paris a estimé que «si la santé de tout un chacun est un élément de sa vie privée, il ne peut, dans certaines circonstances notamment quand un risque vital peut être encouru par des tiers, et le tribunal rappelle que le fait de taire sa séropositivité avant d’avoir des relations sexuelles est un délit, être reproché à des tiers de mettre en garde […] des personnes susceptibles d’être touchées par ce virus».

Légalisation, mode d’emploi

La légalisation des drogues est un domaine peu exploré, qui tient parfois du fantasme ou de l’utopie – sans compter qu’elle est inenvisageable dans le cadre des règles internationales actuelles. L’association Transform, une ONG britannique, a pourtant cherché à imaginer comment elle pourrait être mise en œuvre.

La montée en puissance des antiprohibitionnistes

Face à la faillite de la « guerre contre la drogue », l’idée de décriminaliser l’usage de drogues fait son chemin. Et ils sont de plus en plus nombreux, notamment en Amérique latine et dans les pays anglo-saxons, à aller plus loin, en préconisant la légalisation du cannabis, voire de toutes les drogues. Alors qu’en France le sujet paraît encore tabou, un tour d’horizon au-delà de nos frontières s’imposait.

Michel Kazatchkine : «J’ai ressenti à Vienne un élan, une ferveur et une énergie que je n’avais pas vus depuis dix ans»

Michel Kazatchkine, qui dirige le Fonds mondial, a multiplié les interventions pour dire son inquiétude, à l’approche de la conférence de reconstitution, chiffrant la somme nécessaire pour les 3 ans à venir entre 13 et 20 milliards de dollars. Or, réunis le 5 octobre à New York, les donateurs ont finalement pris un engagement financier à hauteur de 11,7 milliards de dollars en faveur du Fonds pour la période allant de 2011 à 2013.