L’irruption du SARS-CoV-2 et du Covid-19 a plongé le monde dans une crise sanitaire sans précédent. Les spécialistes du VIH se sont retrouvés au premier rang dans la lutte contre cette nouvelle épidémie, grâce à leur expérience dans le champ des maladies infectieuses.
Alerte initiale en janvier 2020, description clinique de la maladie dans le courant du même mois et mise à disposition de la séquence du virus quelques semaines plus tard seulement… la qualité de la recherche scientifique et de l’échange d’informations a permis aux connaissances médicales de prendre un formidable départ lors de l’apparition du SARS-CoV-2 (NDR : après, cela s’est vite gâté !).
Notre rédacteur en chef, le Pr. Gilles Pialoux, couvre pour le e-journal de la lettre de l’infectiologue d’Edimark et Vih.org la conférence sur les rétrovirus et les infections opportunistes annuelle, la CROI 2022, qui se tient pour la 3e fois de suite de manière virtuelle.
La découverte d’un nouveau variant du VIH inconnu a provoqué ces dernières semaines quelques titres anxiogènes dans la presse, alors que cette souche est présente depuis des dizaines d’années aux Pays-Bas et qu’elle répond aux traitements antirétroviraux classiques. Si la menace n’est pas immédiate, cette information nous rappelle les dangers potentiels à laisser circuler un virus, que ce soit le VIH ou le Sars-Cov-2, dans la population.
Pour le Pr Gilles Pialoux, notre rédacteur en chef, l’émergence de variants en Afrique du Sud s’explique surtout par le refus vaccinal. Un phénomène finalement assez proche de celui vu en Guadeloupe.
Face aux formes graves de la maladie provoquées par le SARS-CoV-2, les médecins disposent depuis peu d’une nouvelle solution thérapeutique efficace, avec l’arrivée des anticorps monoclonaux, ou mAb.