Traitement pédiatrique : des acquis confirmés

Une session entière a été consacrée à l’enfant dès le premier jour de la conférence de Mexico. Une illustration de la place occupée par la pédiatrie qui devient, de congrès en congrès, plus importante. Partout, le grand oublié qu’était l’enfant vient au cœur des préoccupations. Il faut maintenant que cette transformation dans le domaine théorique de vienne une réalité sur le terrain.

Traitements antirétroviraux et prévention : de la Suisse au Mexique

Depuis la communication suisse sur l’intérêt potentiel du traitement dans la prévention, le sujet a fait l’objet de nombreux débats et publications1Commission médicale suisse : www.bullmed.ch/html_f/2008/2008-05.html
Remaides : www.aides.org/rapport/remaides-68.pdf
Act Up-Paris : www.actupparis.org/article3321.html
Transversal : www.sidaction.org/ewb_pages/a/anciens_numeros_transversal.php
Communiqué CNS : www.cns.sante.fr/htm/avis/prevention/30_01_08/fr_1_b.htm 
Wilson DP, « Relation between HIV viral load and infectiousness : a model-based analysis », Lancet, 2008, 372, 9635, 314-20
Padian NS, « Biomedical interventions to prevent HIV infection : evidence, challenges, and way forward », Lancet, 2008,372, 9638, 585-99.
 La conférence de Mexico a naturellement accordé une place à ce thème, lui consacrant notamment un symposium le jour de l’ouverture – non sans quelques ambiguïtés.

La circoncision côté féminin

Marge Berer, rédactrice en chef et fondatrice de la revue Reproductive Health Matters, a indubitablement retenu l’attention de tous au cours d’une session intitulée « To Cut Or Not To Cut » (« Couper ou ne pas couper »)1Berer M, « The implications for women and for men who have sex with men », THBS0104. Son domaine d’expertise est celui des droits de la reproduction, et cela fait toute la différence : « La circoncision masculine est efficace de 50 à 60 %. Si je proposais aujourd’hui au monde une solution contraceptive efficace à 60 %, on se moquerait de moi. »