Un nouveau cadre de recommandations pour la co-infection VIH/VHC

C’est une première dans l’histoire de la co-infection VIH/VHC : Quatre sociétés savantes, la Société Française Nationale de Médecine Interne (SNSMI), la Société Française de Lutte contre le Sida (SFLS), l’Association Française pour l’Etude du Foie (AFEF), et la Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française (SPILF), ont, via un comité d’organisation et un comité de relecture, rédigé un cadre de recommandations très précis sur «l’utilisation des inhibiteurs de protéases de première génération du VHC chez les patients co-infectés de génotype 1» (PDF, 606Ko).

La coinfection tuberculose/VIH à la conférence ICASA 2011

Selon le dernier rapport de l’OMS en 20101WHO Report 2010, Global Tuberculosis control, le fardeau mondial de la tuberculose était estimé à 8.8 millions de nouveau cas annuels de toutes formes de tuberculose, dont 1.1 million de décès. La coinfection TB-VIH concernait 1.1 million de cas dont 350 000 décès demeurant plus qu’une question d’actualité.

L’hépatite delta aggrave la mortalité des personnes co-infectées VIH/VHB

La présence d’une hépatite delta, chez des personnes vivant avec le VIH atteintes d’hépatite virale chronique B, est associée à un risque accru de la mortalité spécifique liée à l’atteinte hépatique mais également de la mortalité globale. C’est ce que montre pour la première fois une analyse de la cohorte EuroSIDA, dont les résultats sont publiés dans l’édition avancée en ligne de la revue AIDS. Les auteurs recommandent de rechercher le VHD chez tous les patients co-infectés par le VIH et le VHB.

Bilharziose urinaire et VIH : Association de malfaiteurs

La publication récente dans American Journal of Tropical Medicine and Hygiene1Downs, J.A., et al., Urogenital Schistosomiasis in Women of Reproductive Age in Tanzania’s Lake Victoria Region. Am J Trop Med Hyg, 2011. 84(3): p. 364-9. d’un papier rapportant une fois encore l’association fréquente de la bilharziose urinaire à la présence d’une infection par le VIH est l’occasion de lancer un coup de projecteur sur ce sujet. Et l’occasion de revenir sur un posisible co-facteur de la transmission du VIH en Afrique, chez l’homme comme chez la femme.