Infobésité, désinformation, mésinformation, fake news, infodémie, etc., l’information relative à la santé est particulièrement touchée au travers des réseaux sociaux où la vérité scientifique ne suffit plus à convaincre. En résultent un affaiblissement de la parole scientifique et une fragmentation de la santé publique. Comment, dès lors, faire face pour transmettre des messages et atteindre les citoyens? C’est la question à laquelle ont tenté de répondre les intervenants du point presse organisé le 30 octobre par Yazdan Yazdanpanah, directeur de l’ANRS-MIE, agence qui s’est dotée d’un groupe de travail «infodémie».
Cette étude de cohorte prospective espagnole (Barcelone) a inclus des PVVIH ayant initié un traitement par CAB/RPV-LA entre février 2023 et février 2025. La sérologie du VHB, le statut vaccinal et les tests de la fonction hépatique ont été évalués à l’inclusion et au cours du suivi (semaines 12, 28 et tous les 6 mois). L’ADN du VHB a été mesuré chez les personnes présentant des anomalies de la fonction hépatique, une hépatite aiguë ou une suspicion clinique de réactivation.
Chez les PVVIH en surpoids ou obèses, traitées par une combinaison associant un inhibiteur d’intégrase (INI) à du ténofovir alafénamide (TAF), un changement d’INI vers la doravirine (DOR), avec ou sans remplacement simultané du TAF par le ténofovir disoproxil fumarate (TDF), n’avait pas permis de réduire significativement le poids corporel après 48 semaines dans l’étude ACTG A5391. Le travail présenté ici porte sur les modifications du bilan métabolique et de composition corporelle dans cette même étude.
Peu de données sont disponibles concernant l’utilisation du lénacapavir (LEN) en vie réelle depuis son autorisation de mise sur le marché en France. Une première étude, observationnelle, rétrospective, réalisée au sein du réseau de virologie et de pharmacologie de l’ANRS-MIE, visait à décrire les caractéristiques virologiques des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) ayant initié un traitement à base de LEN, à partir de décembre 2022, ainsi que l’évolution virologique au cours du suivi.
La conférence scientifique de l’European AIDS clinical society (EACS) s’est tenue à Paris du 15 au 18 octobre 2025 et a réuni plus de 3 000 participants dans la capitale, dans un contexte international difficile pour une lutte contre le VIH/sida très impactée par les retraits américains.