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La revue de presse du 12/05/09

France – La Direction générale de la santé réagit à son tour à l’avis rendu le 30 avril dernier par le Conseil national du sida (CNS). Le CNS «invite donc les pouvoirs publics à informer les personnes concernées sur l’intérêt d’un dépistage et d’un traitement précoce, dans le respect de leur autonomie, tout en reconnaissant que le traitement antirétroviral n’assure pas une protection maximale et que cette protection s’entend en complémentarité avec l’usage du préservatif».

HPV – Les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes qui sont infectés par le virus du papillome humain (VPH), également appelé HPV, ont beaucoup plus de risques d’être contaminés par le VIH que ceux qui ne sont pas infectés par le HPV. À lire dans la revue AIDS datée du 22 avril.

Traitements

Suivi de l’observance pour anticiper l’échec virologique en Afrique

Menée chez des adultes ayant débuté un traitement contenant un inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse (INNTI) en Afrique australe, une étude observationnelle montre l’intérêt du monitorage de l’adhérence au traitement ARV pour anticiper l’échec virologique. Un outil peu coûteux à ne pas négliger !

Hépatites: Le point sur la journée mondiale de lutte

Le 19 mai est la journée mondiale de lutte contre les hépatites. Vih.org fait le tour de l’actualité du sujet sur le web. En France, la coinfection par le VIH et le VHC concerne presque 25 % des personnes touchées par le VIH, soit environ 30 000 personnes. La coinfection par le VHB touche, elle, 9% à 10% des sujets. Les hépatites sont aujourd’hui l’une des principales causes de mortalités non directement liée au VIH des personnes séropositives.

Dans un communiqué commun, la Fédération nationale des pôles de référence et réseaux hépatites (FPRH), l’Association française pour l’étude du foie (AFEF) et l’Agence nationale de recherches sur le sida et les hépatites virales (ANRS) rappellent l’urgence d’un engagement fort et durable à l’échelle mondiale pour l’amélioration du dépistage, des soins et de la recherche contre les hépatites B et C:

– Un être humain sur 12 est porteur chronique d’une hépatite B ou C, soit 350 millions de personnes pour l’hépatite B et 170 millions pour l’hépatite C.
– Comme le virus du SIDA, celui de l’hépatite B se transmet par voie sexuelle et sanguine. Il est cependant jusqu’à 100 fois plus contagieux. Selon l’OMS, 2 milliards de personnes dans le monde ont déjà été en contact avec le virus de l’hépatite B. Aujourd’hui, l’hépatite B est endémique dans certaines régions d’Asie où sa prévalence peut atteindre 10% de la population adulte et jusqu’à 20% dans certaines parties de la Chine. Elle compte parmi les dix infections les plus meurtrières au monde et représente de très loin la première cause de mortalité par cancer du foie à l’échelle mondiale.
– Le virus de l’hépatite C affecte 3% de la population mondiale. Il se transmet par le contact direct avec du sang ou des fluides corporels contaminés, notamment lors du partage de seringues. Chaque année, 3 à 4 millions de personnes sont infectées dans le monde. Pour 85% d’entre elles, une forme chronique de la maladie s’installe qui aboutira dans 20 à 50% des cas à une cirrhose ou un cancer du foie. L’hépatite C est responsable de plus de la moitié des cas de cancer du foie et de 2/3 des transplantations hépatiques dans les pays industrialisés.