Collaboration with the Bill & Melinda Gates Foundation Seeks to Bring Forward a New HIV Prevention Option to Help Address the HIV Epidemic with Focus on Women in Sub-Saharan Africa.
La médecine et le soin ont été les stars incontestées de la crise sanitaire : les médecins de tous genres ont occupé un temps d’antenne impressionnant, sensibilisant les Français aux notions de coronavirus, de tests PCR ou sanguins, d’orage cytokinique, de RO, d’essai en double aveugle contre placebo, etc. Les Français ont cru devenir des experts ès maladies infectieuses, avant de plonger dans une grande perplexité quand ils ont découvert qu’un fait donné comme sûr ou probable un jour, devenait caduque quelques jours après. À titre d’exemple : les enfants auraient été plus contaminants que les autres, l’hydroxychloroquine serait efficace en traitement préventif, la nicotine serait un facteur protecteur, etc.
Ironie d’une science piégée par la vitesse du siècle ? Méconnaissance par les profanes de la réalité de la recherche scientifique ? Comme l’écrivent Michel Callon, professeur de sociologie et Pierre Lascoumes, directeur de recherche émérite au CNRS, «en sciences, il convient toujours de commencer par douter, pour ensuite confronter et discuter impitoyablement les hypothèses et les résultats obtenus, afin d’avoir quelque chance de parvenir à un consensus.»
Les chiffres des nouvelles contaminations pour l’année 2017 viennent d’être rendus publics par Santé publique France. Contrairement à de nombreux pays occidentaux, ils ne sont pas encourageants: Aucune baisse du nombre de découvertes de séropositivité n’est à célébrer. Comment expliquer cette spécificité française, à l’heure de la Prep?
La session plénière du mardi 24 juillet était consacrée, dans une approche micro-épidémiologique, à partager des chiffres concernant certaines minorités exposées au VIH, comme les usagers de drogues, les travailleuses du sexe et les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH), et s’est attelé à décrire l’impact dramatique de la criminalisation de la transmission au Etats-Unis.
L’essai ANRS TasP coordonnée par Joanna Orne-Gliemann (Inserm) et Collins Iwuji (AHRI) a permis de conclure que, dans une population rurale d’Afrique du Sud fortement touchée par le VIH, une proposition répétée de dépistage à domicile ainsi qu’une mise à disposition de cliniques de prise en charge de proximité permettaient d’augmenter la proportion de patients sous traitement et présentant une charge virale indétectable. Ces résultats font l’objet d’une communication orale par Joseph Larmarange (IRD) ce mardi 24 Juillet lors de la 22e conférence internationale sur le VIH/SIDA, AIDS 2018, qui se déroule à Amsterdam du 23 au 27 juillet 2018.