Troisième chronique de Gilles Pialoux depuis la CROI 2025, qui revient sur la personnalité controversée du ministre de la santé de Trump et sur les dernières annonces concernant les traitements injectables de longue durée.
Deuxième chronique de Gilles Pialoux depuis la CROI 2025, qui s’interroge sur la quasi-absence de la crise des opioïdes à la conférence, et constate que des communications sont retirées à cause des décisions du gouvernement de Donald Trump.
Malgré des progrès notables, la pandémie de VIH/sida reste préoccupante. L’incidence diminue dans certaines régions, mais elle augmente ailleurs, et les objectifs 2025 semblent inatteignables. Dans son intervention à la CROI 2025, Chris Beyrer a alerté sur les inégalités d’accès à la prévention, la dépendance aux financements externes, et les risques liés à l’arrêt de programmes essentiels comme le PEPFAR.
La Conférence sur les Rétrovirus et les Infections Opportunistes (CROI) est un événement annuel majeur qui réunit chercheurs, médecins et spécialistes mondiaux pour discuter des dernières avancées concernant le VIH, les infections opportunistes et les maladies infectieuses émergentes. Cette année, la 32ᵉ édition se tient du 9 au 12 mars 2025 à San Francisco, dans un contexte politique difficile, qui a vu la nouvelle administration de Donald Trump s’attaquer à la recherche dès le début de son mandat.
Au risque de décevoir les deux ou trois lecteurs assidus, l’heure n’est pas à la gaudriole pour ce premier éditorial du e-journal en direct de San Francisco, siège de la 32e Conférence sur les rétrovirus et les infections opportunistes (CROI). L’heure est en effet grave. Cette CROI 2025 devrait, à l’évidence, marquer l’histoire mais pour d’autres raisons que scientifiques, et ce, dans le pays, qui a le plus investi dans la recherche biomédicale depuis la seconde guerre mondiale.